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Vignoble

Un vignoble ancestral

AR BOS = origine celte, signifie « terre fertile »

1300 à – 800 av. JC

Selon Jules César, les terres Séquanes (entre Rhin et Rhône) sont les plus fertiles de Gaule.

40 av. JC

Les sources salifères donnent naissance à Salins-les-Bains : le sel accompagne le développement de la vigne. Le sel était la première source de revenus jusqu’au 13ème siècle.

600

Nécessité du culte et difficultés de transport : développement de la vigne sur les routes des monastères et des pèlerinages.

Moyen Age

Du fait de sa situation géographique stratégique, le vignoble jurassien est au centre de transactions commerciales et diplomatiques entre la France, la Suisse et les Pays Bas.

Renaissance

François 1er tombe amoureux des vins du Jura et implante des marcottes (boutures) arboisiennes dans les propriétés du Château de Fontainebleau.

1515

Henri IV assiège Arbois, tombe sous le charme de ses vins et le rapporte sur la table des rois de France.

1595

On plante beaucoup et partout. Les plaines se couvrent de vignes à haut rendement produisant des vins de qualité médiocre.

16ème et 17ème siècles

Versailles édicte l’arrachage des cépages grossiers et des vignobles de plaine.

Début 18ème

Le Jura compte 20 000 hectares de vignes lorsque l’oïdium et Mildiou font rage. Pasteur, enfant du Pays, met au point des traitements dans sa vigne et son laboratoire arboisiens.

1866

Le phylloxera anéantit le vignoble ; le Jura ne compte plus que 5000 hectares de vignes.

1887 à 1895

Le Jura reconstruit son vignoble et recherche désormais la qualité (5 cépages, faibles rendements, restriction des zones de plantation).

Début 20ème

Grève de l’impôt des vignerons Arboisiens menacés de disette (Concurrence impitoyable des vins du midi).

1906

La guerre éclate alors que le Jura compte 12 000 ha de vignes. La pénurie de main d’œuvre est telle qu’en 1918, la surface tombe à 7 000 ha.

1914

Le premier décret d’AOC paraît au Journal Officiel à la demande des vignerons Arboisiens, l’AOC Arbois naît et est suivie par Château-Chalon, puis Côtes du Jura.

1936

La seconde guerre mondiale fragilise encore le vignoble.

1945

Au sortir du terrible hiver, le vignoble jurassien rend un affreux verdict : seuls subsistent 2545 ha.

1956

Une véritable politique viticole se met en place. Naissance de l’AOC Arbois Pupillin.

1970

AOC Macvin

1991

AOC Crémant (depuis le 18ème siècle, le Jura produit des vins effervescents)

1995

Première Percée du Vin Jaune à Poligny

1996

Les coteaux du Revermont

Le vignoble d’Arbois est en France un vignoble ancestral et pourtant confidentiel : une mince bande de terres argilo-calcaires épouse les coteaux de marnes bleues, grises et rouges du Revermont. Les mers de l’Ere secondaire (entre 230 et 160 millions d’années) ont permis le dépôt de boues argileuses et calcaires qui se sont peu à peu transformées en marnes. C’est l’abondance et la qualité minéralogique de ces marnes qui sont à l’origine des terroirs viticoles exceptionnels du vignoble d’Arbois.

Les cépages jurassiens

Chaque cépage s’épanouit préférentiellement sur un type de sol :

Les cépages rouges :

  • Le Pinot noir : il fournit sa plus belle expression au pied des corniches calcaires où une couverture d’éboulis allège les marnes du Lias sous-jacentes.
  • Le Poulsard : ses terres de prédilection sont les terres lourdes du Lias et du Trias.
  • Le Trousseau : il est le plus exigeant de tous et demande des sols légers et chauds, il a besoin également d’être effeuillé pour que les rayons du soleil lui parviennent.

Les cépages blancs :

  • Le Chardonnay : il fournit sa plus belle expression au pied des corniches calcaires où une couverture d’éboulis allège les marnes du Lias sous-jacentes.
  • Le Savagnin : ses terres de prédilection sont les terres lourdes du Lias et du Trias.
La Fruitière Vinicole d’Arbois dispose de 250 hectares de vignes
Répartition des cépages à la Fruitière Vinicole d'Arbois (en %)

Les vignes de la Fruitière Vinicole d’Arbois

Notre vignoble se compose de presque 300 hectares, selon la répartition suivante :

  • 191 ha de blancs
  • 96 ha de rouges

Les modes de cultures

Nos vignes dans la région sont situées généralement sur des coteaux de pente plus ou moins forte avec une orientation majoritaire Ouest/Sud-Ouest. L’altitude est comprise entre 250 et 400 mètres. Les vignes sont plantées à une densité comprise entre 4500 et 6500 pieds/ha, taillées en guyot double et palissées. Nous, viticulteurs, adaptons la taille de nos vignes pour maîtriser la concentration en sucre et polyphénols dans le raisin. Ces nouvelles tailles s’accompagnent de travaux en vert (éclaircissage, effeuillage) pour une recherche toujours accrue de la qualité des raisins.

Les changements climatiques nous obligent à chercher des nouveaux moyens de protection de la vigne par exemple (feu, bougies, tours antigel).

A travers une approche globale « du vignoble au verre », nos vignerons pratiquent la culture de la vigne en embrassant tous les aspects de la culture raisonnée. Ces techniques permettent de retrouver un vin sain, de qualité et issu d’une agriculture dont la conduite minimise les impacts environnementaux. L’Agriculture Biologique est pratiquée au sein de la Fruitière Vinicole d'Arbois, pour une surface de 18.50 ha ; en majorité pour du Chardonnay.

Vendanges manuelles
Un sol argilo-calcaire spécifique au terroir jurassien
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